Sauvagerie : Israël attaque le seul hôpital de Gaza qui traite les patients atteints de cancer

Netanyahou a non seulement rompu le cessez-le-feu avec le soutien de Donald Trump, mais il organise désormais une nouvelle tuerie de masse. Des bombardements répétés déciment les survivants à Gaza. Les frappes ont ciblé le seul hôpital dédié au traitement des patients atteints de cancer, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, entreprend d’évacuer les civils palestiniens de toutes les zones autour de Gaza, en invoquant le motif fallacieux habituel de la sécurité d’Israël.

De son côté, l’ONU alerte pour la énième fois sur le « traumatisme massif » subi par les enfants, qui, après une brève trêve, se retrouvent de nouveau confrontés aux bombardements sauvages. Sam Rose, directeur adjoint de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), a souligné que ces enfants, déjà marqués par des années de conflit, vivent dans des conditions terriblement précaires, parmi les décombres de l’enclave.

Plus de 500 morts, dont près de 200 enfants

Deux ressortissants français, employés de l’ONU, ont été « sérieusement blessés » lors de frappes ayant touché des bâtiments abritant du personnel des Nations unies. La France a exprimé sa consternation face à cet incident, qui a également coûté la vie à un employé de l’ONU.

En Israël, le chef du renseignement israélien, Ronen Bar, a été limogé. La décision a été suspendue par la Cour suprême. Ce limogeage est justifié par une « perte de confiance », selon le Premier ministre Benyamin Netanyahou. L’intéressé y voit une manœuvre pour étouffer les enquêtes sur les événements ayant conduit à l’attaque du 7 octobre.

Les frappes israéliennes ont fait plus de 500 morts, dont près de 200 mineurs, ces derniers jours. Le Hamas a riposté en tirant des roquettes sur Tel-Aviv. Trop occupée à tenter, mais en vain, de contrer les arrangements entre Trump et Poutine pour mettre fin à la guerre en Ukraine, l’Europe, comme d’habitude, observe honteusement le silence face à ce nouveau massacre.